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Régie

Le Jardin / Brigitte Buc / Jean Bouchaud

2007

Texte : Brigitte Buc

Mise en scène : Jean Bouchaud

Décor : Alain Chambon

Costume : Juliette Chanaud

Lumière : Roberto Venturi

Son : Sandrine Ferrer

 avec : Isabelle Gélinas, Cécille Rebboah, Louison Roblin, Guillaume de Tonquédec et Marc Fayet.

création au théâtre des Mathurin

en tournée en 2007

Tout au long d'une année, saison après saison, cinq personnages se croisent dans un square parisien. Suzanne, vieille dame sans famille, se nourrit de l'affection qu'elle porte à son entourage tandis que Jeanne, mère célibataire caractérielle, se mure dans l'agressivité. Antoine vient d'emménager dans le quartier. Philippe, quant à lui, est un golden boy vaniteux et infidèle. Et Violette, la jeune étudiante venue de province, peine à trouver sa place dans la capitale. Tous vont pourtant se bricoler une drôle de vie de famille, d'amour et d'amitié...

Hymne à la joie / François Joxe

2003

Le festival de Gavarnie est en soi un hymne à la beauté des Pyrénées, et tout particulièrement à son cirque, sculpté par on ne sait quel dieu païen et esthète.

Le directeur, François Joxe se plaît à rappeler que l'événement artistique est unique en France. Du fait des créations présentées au festival, tirées du grand répertoire classique et exclusivement présentées à Gavarnie. Mais surtout du fait qu'elles sont jouées dans un lieu exceptionnel. Cette année, la 19 e édition, du 16 au 27 juillet, présentera « l'Hymne à la Joie », emprunté au 4e mouvement de la 9e symphonie de Beethoven.

Le spectacle reprend plusieurs passages du célèbre choeur - au point de devenir l'hymne de l'Europe-, qui seront chantés en direct et en français. Mais « l'Hymne à la Joie » version Gavarnie se veut beaucoup plus qu'une mise en scène musicale sur fond de cirque grandiose.

Pour la première partie, François Joxe a convoqué en ces lieux majestueux, mais aussi par-delà l'espace et le temps, pour une rencontre « inventée, fantaisiste et surréaliste » une pléiade de grands auteurs: Socrate, Freud, Aragon, Tolstoï, Dante, Proust., Hugo, Molière... pour un dialogue imaginaire autour du bonheur, de la joie et de la souffrance, au cours d'un ballet étonnant. Et l'immense comédien Laurent Terzieff, prête sa voix à cette rencontre épique entre la destinée humaine et les mystères de l'univers. La Joie sera donc précédée de la descente aux Enfers dans l'abîme de l'Apocalypse aussi. « C'est en fait pour mieux ressurgir dans l'Hymne à la Joie, le final chorégraphique et musical qui emprunte beaucoup à l'oeuvre de Beethoven, un hymne à la paix, à l'amour, à la fraternité, à l'idéal » souffle François Joxe.

La partie des choeurs a été enregistrée par la Maîtrise Henri Duparc et les Chanteurs Pyrénéens... sous la direction de Jean-Paul Salanne.

UNE EQUIPE ENGAGEE CORPS ET AME

La partition de Beethoven et les mots de Schiller, sont servis par 38 interprètes dont deux enfants; Anne-Sophie Ducret, soliste au centre de formation lyrique de l'Opéra National de Paris. En tout, c'est un groupe de 70 personnes, techniciens compris, qui forme le Chantier-Théâtre et s'investit dans ce défi. « Ils sont d'un très haut niveau professionnel mais s'engagent par sacerdoce avec des conditions matérielles a minima » avoue François Joxe. Les haut-pyrénéens et bien sûr les nombreux spectateurs de tous horizons (pourvu qu'il soit éclairci) ne manqueront pas d'honorer l'engagement des artistes et l'événement, comme ils le font par milliers depuis 19 ans.

Cyrille MARQUE

Dernières lettres de Stalingrad / Laurent Terzieff

2000

D’après des lettres de soldats allemands

mise en scène : Laurent Terzieff

scénographie et costumes : André Acquart

son : Pierre-Jean Horville

avec : Marie Sauvaneix, Alexandre Mousset et Stéphane Valensi.

Ils étaient 39 témoins, 39 auteurs, tous des soldats allemands, encerclés à Stalingrad, se sachant pris au piège. Leur destin allait se sceller dans quelques heures, entre la mort ou la déportation. Quels que soient la culture, les sentiments ou les convictions de leurs auteurs, toutes ces lettres reflètent la capitulation entière de l'individu que la faim, la peur, le froid et la souffrance ont conduit au plus bas degré de l’écœurement et chez qui tout espoir est complètement anéanti.
Ces lettres, qui ne parvinrent jamais à leurs destinataires, furent dans un premier temps exploitées par les services de la propagande d'Hitler pour servir de base à un documentaire qui fut déclaré insupportable pour le peuple allemand et qui fut interdit. Elles furent alors transportées aux archives de l'armée et cachées quelques jours avant l'investiture de Berlin.Ces lettres viennent seulement d'être retrouvées. L'éditeur allemand, M.C Berstelmann, en fit une sélection et publia il y a quelques mois les extraits de trente neuf d'entre elles, sous le titre de « Letzte Briefe aus Stalingrad »

 Notes de mise en scène

« Il s'agit d'authentiques lettres de soldats allemands encerclés à Stalingrad, qui ne parvinrent jamais à leurs destinataires. En 1943, un dernier avion allemand décolla de l'aéroport de Stalingrad avant la capitulation. Il emportait entre autre sept sacs postaux : le dernier courrier des soldats de la Wehrmacht qui luttaient depuis six mois pour la prise de la ville, et dont très peu survécurent. Le courrier fut saisi par le quartier général de Hitler, afin de connaître l'opinion et le moral des combattants. A travers ces témoignages authentiques, et au delà du Théâtre document, nous tentons d'exprimer et de faire revivre quelques bribes de la vérité intérieure et humaine d'une des périodes les plus cruelles et les plus déterminantes du siècle qui vient de s'achever »

Laurent Terzieff

Moi, Bertolt Brecht / Laurent Terzieff

2000

poèmes de Bertolt Brecht

mise en scène : Laurent Terzieff

avec : Laurent Terzieff, pascale de Boisson et 

création au théâtre de saint-Quentin en Yvelines et tournée en 2000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brûlés par la glace / Peter Asmussen / Laurent Terzieff

1999

mise en scène : Laurent terzieff

décor : André Acquart

lumière : Stéphane Roussilhe

son : Pierre-Jean Horville

avec : Laurent Terzieff, Pascale de Boisson, Marie Sauvaneix

Une famille confrontée au passage du millénaire, avec, au coeur de tout, une relation mère-fille particulièrement tendue, des secrets non révélés, et une histoire de jumeaux (l’un a une barbe, l’autre pas) qui sont amoureux de la même femme.

N’ayant pas encore rencontré Peter Asmussen, je ne peux que l’imaginer. Peut-être offre-t-il l’image d’un homme parfaitement équilibré, peut-être même celle d’un bon vivant. Mais je ne peux m’empêcher de pressentir en lui un continuel tumulte qu’il doit s’efforcer de maîtriser, de contrôler. L’imprévisible doit tellement le hanter, qu’il "organise" ses angoisses, d’où la construction géométrique, symétrique de la pièce, où le chiffre 3, chiffre religieux, revient de façon obsédante et magique "3 femmes, 3 hommes, 3 tableaux agencés en un triptyque". Comme en musique, les dissonances se résolvent en harmonies ordonnées. Le dialogue qui au début surnage, flotte, hésite, est remanié, répété, développé, de façon musicale. La musique des mots ritualise l’indicible des êtres. L’auteur semble se méfier de son propre chaos, il ne participe pas au drame qu’il raconte. Simplement, il le traduit, le matérialise. Il ne laisse aucune place à ses pulsions : elles ne sont que la clef invisible qui lui permet de laisser entrevoir le secret de ses personnages, avec un 3ème oeil de visionnaire, le temps d’ouvrir et de fermer une porte.

Pour Asmussen, écrire n’est pas une thérapie privée, mais une opération chirurgicale qui consiste à glisser dans les veines de notre inconscient l’aspiration d’une beauté supérieure, sans cesse bafouée, une excitation de l’âme, qui nous fait percevoir les choses de la vie comme le vague reflet d’une correspondance du ciel et qui nous fait prendre conscience de notre nature d’exilés, comme le pressentait Baudelaire.

Dans Brûlé par la glace , le conflit n’est pas dans le combat pour le pouvoir ou l’intérêt, ou dans l’emprise de l’un sur l’autre, la lutte a lieu entre les âmes et les cerveaux. Tout le reste n’est que contingences, comme la poule, combustible répugnant et fascinant à la fois, mais de toute façon indispensable pour "alimenter la machine". La menace et le chantage ne sont pas pris au sérieux. Mais le ton affectif de la pièce n’est pas la dérision - pour une fois, on y échappe, ce qui est rare dans le théâtre contemporain -, ce qui résonne ici, c’est la cruauté et la déréliction.

Ici, on souffre par séparation. L’espace est d’ailleurs carcéral : chacun est relégué dans un espace clos qui ressemble à une cellule ou à une niche. Les vêtements aussi sont des carcan, des geôles qui emprisonnent les corps pour mieux séparer. L’univers d’Asmussen n’est pas édifiant. Il n’y a pas, bien sûr, d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Il y aurait plutôt une certaine race de coupables et une certaine race d’innocents. Les coupables ont assumé le malheur d’être né, ils ont aimé, consommé leur amour et donc enfanté des innocents.

Les innocents veulent aimer eux aussi, mais les coupables leur refusent l’amour. Ils dépendent d’eux : d’eux, ils ne reçoivent que des devoirs ou des ordres. Ils n’ont aucun droit. On leur dit : "tu ne dois pas aimer". On voudrait faire d’eux des caractères sans volonté.

Les innocents d’Asmussen préfèrent mourir. Ils ne supportent pas d’avoir "Froid à l’âme" comme leurs aînés, qui ont tellement de mal à s’accepter eux-mêmes quand il émergent de leur sommeil. Cet espace glacé, Asmussen "en connait un bout", s’il n’en connait pas le bout. On sent qu’il l’a parcouru, ressenti, interrogé, comme anesthésié par le froid, mais toujours avec un besoin fou d’amour.

C’est l’espace de l’amour renié, bafoué, dénié, l’espace de l’amour assassiné, mais qui même anéanti ne sera jamais chez Asmussen, tourné en dérision.

Laurent Terzieff

création au théâtre des Célestins et tournée en 1999

Rimbaud, dernière escale... / Michel Rachline / Nada Strancar

1999

mise en scène de Nada Strancar

texte de Michel Rachline

avec la collaboration de Laurent Malet

décors de Jacques Dugied

costumes de Catherine Gorne-Achdjian

lumières d'André Diot

son de Pierre-Jean Horville

avec Laurent Malet, Madeleine Marion, Ophélie Orecchia

Mais que diable est-il venu faire dans les Ardennes en cet été 1891, lui qui aime tant les grandes chaleurs et le désert, lui qui a tellement soif de liberté absolue, lui qui chérit passionnément les aventures lointaines ? Un instant de faiblesse sans doute, un instant de deux mois espérant que protégé par sa famille, il pourrait se remettre sur pieds dans la région de son enfance!...

Mais rien n’y fera car il n’y rencontrera que l’exaspération, celle que gravement malade, il créée systématiquement autour de lui ainsi que la sienne propre provoquée par le conformisme résignée de sa mère!

Peut-être que la véritable raison de ce détour par la maison familiale quatre mois avant sa mort fût dictée par l’envie latente de se confronter à son double indentitaire; ce qui lui fera répéter maintes fois : « C’est de famille !».

De famille, le mauvais caractère, de famille l’entêtement, de famille le goût du risque comme si Arthur Rimbaud voulait venir vérifier une dernière fois qu’il était bien le clone de sa mère!...

Mais en contrepoint, s’affirme sa soeur qui ignorant pareillement à cette époque le génie littéraire d’Arthur Rimbaud, pressent toutefois son extrême vulnérabilité et son angoisse inavouée. Isabelle se veut prête à toutes les opportunités pour protéger son frère jusqu’à l’accompagner dans ses projets les plus insensés face à la maladie.

Tout se passe comme si dans ce combat de la dernière chance, ces trois êtres voulaient, quelles que soient leurs maladresses et leurs lâchetés respectives, se livrer corps et âmes de façon à faire rejaillir la Vie.

Nada Strancar inspirée par Strindberg organise les rapports de force en condensant l’espace: Salle à manger et chambre d’Arthur apparaissent de plain-pied séparées uniquement par quelques marches d’escalier. Ainsi soeur, frère et mère peuvent se relayer pour livrer cette lutte perpétuelle avec eux-mêmes!... Un retour très résolu de Laurent Mallet sur les planches, trois comédiens bien campés dans leurs personnages qui se montrent visiblement heureux de jouer ensemble lors des applaudissements!

Jacques et Mylène / Gabor Rassof / Pierre Pradinas

1999

 

 

Jacques et Mylène

de Gabor Rassof

 

mise en scène : Pierre Pradinas

effets spéciaux : Spadacinni

musique : Dom Farkas

 

avec : François Cluzet, Agathe Dronne, Thierry Gimenez

 

tournée en 2000
















 

Un barrage contre le Pacifique / Marguerite Duras / Gabriel Garran

1999

de Marguerite DURAS

Adaptation : Geneviève Serreau

Mise en scène : Gabriel Garran

Décors : André Acquart

Costumes : Barbara Rychlowska

Distribution : Marie-Christine Barrault, Bruno Subrini , Valérie Decobert, Jim Adhi Limas, Yvan le Bolloc'H, Gérard Grobman, Jean De Coninck, Isabelle Poirier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ardèle ou la Marguerite / Jean Anouilh / Pierre Franck

1998

Auteur(s) : Jean Anouilh
Metteur(s) en scène : Pierre Franck

Comédien(s) : Évelyne Buyle, Bernard Haller, Patrick Préjean, Catherine Van Hecke, Cécile Arrieu, Serge Gisquière, Caroline Lallau, Thomas Suire, Nathalie Niel, Olivier Rodier

Décor : Jean-Denis Malclès

Costumes : Jean-Denis Malclès

Créateur(s) lumière : Stéphane Roussilhe-Poirier

Créateur(s) son : Pierre-Jean Horville

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roméo et Juliette / François Joxe

1997

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