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Création

L’ Assemblée des Femmes / Compagnie Le Roi des Fous

2025

Lasses de constater l’incapacité des hommes à résoudre la crise de la Cité, les femmes d’Athènes sont prêtes à tout pour s’emparer du pouvoir. Mais comment faire pour contourner les lois qui les empêchent de participer à la vie politique ?

Face aux obstacles insurmontables, seule la ruse est de mise. C’est donc travesties en hommes que nos intrépides Athéniennes arrivent dès l’aube à l’Assemblée et réussissent à faire voter une loi donnant les pleins pouvoirs aux femmes.

texte Alicia Robledo (avec la collaboration d'Olivia Algazi), d’après l'œuvre d'Aristophane • mise en scène Emilie Chevrillon • avec Olivia Algazi, François Brunet, Emilie Chevrillon, Paul Sebastian Mauch, Eolide Rojo Campos et la voix du petit Luis Guerrero • création lumière Maurici Macian-Colet • scénographie Emilie Chevrillon • décors et accessoires Eolide Rojo Campos • masques Alicia Robledo et Eolide Rojo Campos • aide aux costumes Mikail Tekdal • paroles "Filles du Pirée" et "Chant des Vieilles" Emilie Chevrillon • arrangement/production/interprétation "Chant des Vieilles" Rémy Moncheny • sons François Brunet et Nicolas Delbart • production/communication/diffusion Olivia Algazi • soutien de l’Université Paris X (Nanterre), l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (Censier), le CROUS de Versailles, la Ville de Bondy, la Ville de Levallois-Perret, le Théâtre de l’Epée de bois (Cartoucherie), Les rencontres Artistiques Professionnelles d'Ile-de-France "Scènes sur Seine", Espace Culturel Bernard Dague (Louvres), Atrium de Chaville, Théâtre de l'Arlequin (Morsang-sur-Orge)

Frères de Lait / Nosfell

2024

Conception, écriture : Nosfell
Collaboration artistique : Tatiana Julien
Musique : Nosfell & Julien Perraudeau
Interprètes : Julien Ferranti, Myriam Jarmache & Nosfell
Scénographie, lumière : Yannick Fouassier
Création costumes : Marion Egner
Dramaturgie : Tünde Deak
Création son : Nicolas Delbart
Régie générale : Juliette Gutin
Régie son : Maxime Drouot
Assistanat, regard extérieur : Clémence Galliard
Graphisme, typographie : Jérémy Barrault
Illustrations : Ludovic Debeurme
Administration, production, diffusion : jusqu’en 2024 Les Indépendances / Colin Pitrat et Hélène Moulin, à partir de 2025 Production sensible / Rebecca Dutkiewicz & Lucie Mollier.

Les Jeux Oubliés / Mathieux Genet

2024

Texte et mise en scène : Mathieu Genet

Chorégraphie  :Marie Bonnet

Musique originale : Nicolas Delbart

Avec Jonathan Genet, Noa Landon, Fleur Sulmont et Alexandre Théry

Administration Fanny Laurent

Production Rodolphe Grau

 

Production Théâtre de Verdure et Théâtre Irruptionnel – Projet soutenu par la Mairie de Paris à travers l’Olympiade Culturelle, par l’Adami et la Région île de France. En partenariat avec le Racing Club de France.

19 juillet 1900, au milieu du Bois de Boulogne, une dizaine d’athlètes s’apprête à s’élancer dans une course folle : le marathon des 2èmes Jeux Olympiques modernes.

Un évènement dont l’organisation fut si chaotique, qu’il est tombé dans un oubli quasi-complet.

Persuadé que cette course joue pourtant un rôle majeur dans l’histoire du sport et de l’Olympisme, un chœur mêlant artistes et sportif.ve.s décide de nous la faire revivre. Cette quête propulse le groupe dans un récit permettant d’appréhender le contexte politique et social de l’évènement, et de découvrir les autres faits marquants de ces concours de 1900 : l’entrée des femmes aux Jeux Olympiques, les recherches scientifiques d’Etienne Jules Marey sur le mouvement, le combat acharné d’un personnage aux multiples facettes : Pierre de Coubertin.

En plus de sortir de l’oubli des athlètes et des performances extraordinaires, cette histoire nous invite à interroger l’origine et l’essence du geste sportif.

Looking for Jaurès / Bonnel / Sauvaneix

2024

de Marie Sauvaneix et Patrick Bonnel

Mise en scène : Marie Sauvaneix

Avec : Patrick Bonnel

Création Musicale : David Venitucci

Lumières : Philippe Lagrue

Son : Nicolas Delbart

Un comédien solitaire et misanthrope reçoit la visite de Jean Jaurès dans un improbable face-à-face.

Un comédien misanthrope, hypocondriaque, ermite, insatisfait de ce qu’on lui donne à jouer malgré ses cinquante ans de carrière, en colère contre la marche suicidaire du monde, inconsciemment avide de transformer cette rage en acte théâtral, se laisse convaincre par un double schizophrénique se prétendant Jean Jaurès, de trouver réponse à nombre de ses interrogations en incarnant l’homme politique dans un spectacle qu’il va fabriquer sous nos yeux….

Entre réalité historique et échange fraternel, ce monologue dialogué nous fait revivre la pensée Jauressienne et la confronte à notre monde actuel, tout en nous montrant le cheminement schizophrène d’un acteur à la recherche de la vérité de son personnage.

Hamlet / Shakespeare / Bonnet

2023

Le roi Hamlet est mort

On dit qu’un serpent l’a piqué

Son fils Hamlet rencontre l’esprit de son  père : Il a perdu la vie par la main de son propre frère devenu roi…

C’est le début.

La Troupe du Théâtre de Verdure m’a proposé de venir l’orienter et la désorienter, j’ai répondu oui ! Et s’il y avait plusieurs Hamlet ? Si les actrices et les acteurs recevaient et se passaient le témoin de cette figure sans contours ? Des athlètes de la parole pris dans l’élan d’un relais, plusieurs énergies plusieurs visages, plusieurs sensibilités pour se laisser traverser par des possibles.

4 semaines de répétitions pour ouvrir des voies, capter certaines fréquences, et déplier cette histoire, au crépuscule et dans la nuit, au milieu des arbres, sous le ciel de Paris.

Émettre les mots de Shakespeare, traduits par Yves Bonnefoy, inscrits dans les corps de 4 actrices et 4 acteurs, athlètes des émotions et de la pensée en mouvement.

Ouvrir un espace-temps pour se cogner à nos fantômes.

Audrey Bonnet

Mise en scène Audrey Bonnet
Jeu Mathieu Genet, Lisa Pajon, Julie Pilod, Melody Pini, Clara Pirali,Carles Roméro-Vidal, Nicolas Senty, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Musique originale Nicolas Delbart

 

Production Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare  – Théâtre Irruptionnel
Avec le soutien de la Mairie de Paris et de la Spedidam.

Anette de Mare a hija / Yaïa

2021

Leïla Mendez, chanteuse du groupe YAÏA, part rencontrer Annette Cabelli-Florentin en juin 2020 à Nice. Annette est née en 1925 en Grèce à Salonique, elle est rescapée d’Auschwitz et c’est l’une des dernières personnes dont la langue maternelle est le judéo-espagnol. Grâce à cette rencontre, Leïla Mendez va recueillir des bribes de cette langue et de son histoire, qu’elle chante avec YAÏA, un groupe formé de quatre musiciens qui interprètent les romances séfarades. L’entretien a été enregistré et filmé par Raphaël Pillosio, documentariste. Bouleversée par cette rencontre, Leïla, accompagnée des musiciens du groupe, d’une metteuse en scène et avec la collaboration du réalisateur des images, décide de partager ce moment en composant un dialogue sur scène entre le récit filmé d’Annette Cabelli et les chansons de YAÏA

Ce ciné-concert documentaire fait partie des spectacles rares à voir et à écouter avec le cœur, touché par la puissance du propos, la justesse et le talent de l’interprétation. Il est le fruit d’un entretien avec Annette Cabelli Florentin (née en Grèce en 1925, déportée en 1943 et arrivée en France à la Libération), réalisé par Leila Mendez, chanteuse du groupe Yaïa. Annette, de mare a hija (« Annette, de la mère à la fille ») se compose comme un dialogue entre un récit filmé (la vie d’Annette, ses souvenirs d’enfance, sa vie dans les camps, les chansons en langue judéo-espagnole qui ressurgissent de sa mémoire) et les arrangements des quatre musiciens qui revisitent, avec guitares électriques, contrebasse, clarinette, percussions et chant, les romances séfarades. Un portrait musical, de toute beauté, d’une femme qui déclare à propos d’Auschwitz : « Chanter, ça m’a sauvé la vie ! » À voir avec les plus grands.        TTTT – Télérama

Leïla Mendez : Direction artistique, voix, percussion
Michel Taïeb : Guitare, percussion
Michel Schick : Saxophone, clarinette
Jean Laurent Cayzac : Contrebasse

 

Raphaël Pillosio et Leïla Mendez : Réalisation du film documentaire – Rama Grinberg : Mise en scène et Collaboration artistique – Carine Hily : Costumes

Cristaux / Nosfell

2021

Conception, écriture, performance | Nosfell
Chorégraphie | Clémence Galliard & Éric Martin
Musique | Nosfell & Julien Perraudeau

Dramaturgie | Tünde Deak
Conception scénographie | Nadia Lauro
Réalisation scénographie : Mickaël Leblond, Marie Maresca,
Charlotte Wallet, Olivier Boisson
Création costume | Éric Martin
Confection costume | François Blaizot
Création lumière | Chloé Bouju
Création son | Nicolas Delbart
Design graphique | Jérémy Barrault
Paroles pour "Le sel ancien" | Dominique A
Production déléguée | Les Indépendances
Co-production | Collectif FAIR-E CCNRB | Théâtre de la Ville, Paris | L’échangeur - CDCN Hauts-de-France | La Filature - Scéne nationale de Mulhouse | ICI-CCN Montpellier Occitanie / Pyrénées Méditerranée | JMFrance | L’Éclat - Théâtre de Pont-Audemer
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France dans le cadre de l’aide au projet
Résidence à ICI | CCN Montpellier Occitanie / Pyrénées Méditerranée, La Briqueterie | CDCN du Val-de-Marne, Théâtre Paul Éluard (TPE) | Bezons, L’échangeur | CDCN | Hauts-de-France, au Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne (C.C.N.R.B) | Merci à la compagnie DCA-Philippe Decouflé & Les Laboratoires d'Aubervilliers, pour leur accueil lors de nos recherches
Création le 7 octobre 2021 au Théâtre de l’Échangeur CDCN de Château-Thierry
Durée | une heure
Âge minimum | sept ans
Illustration | Fanny Michaëlis
Photos | Manu Wino

A table, chez nous, on ne parlait pas / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2019

Texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Dramaturgie Sarah Oppenheim
Collaborations artistiques Lisa Pajon et Vincent Debost
Avec Lisa Pajon et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
et la participation de Audrey Bonnet
Scénographie, costumes Olga Karpinsky
Création son Nicolas Delbart
Création lumière Grégory Vanheulle
Production Le Théâtre Irruptionnel
Coproductions Scènes de Territoire - Agglo2B (Agglomération du Bocage Bressuirais) et Le Théâtre de Thouars.
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Ministère de la Culture et du dispositif  Adami-Déclencheur.
Partenaires Les 3T – Scène conventionnée de Châtellerault, le Centre Régional Résistance et Liberté de Thouars, Scènes Nomades et la Maison des Arts de Brioux-sur-Boutonne, Les Tréteaux de France – Centre dramatique national itinérant, Les Plateaux Sauvages de Paris et Le Théâtre Rutebeuf de Clichy-la-Garenne.
La compagnie est également conventionnée par la région Nouvelle-Aquitaine depuis 2019.

Le corps des songes / Nosfell

2019

Depuis plus de quinze années maintenant, Nosfell trace une route des plus singulière dans le paysage musical français. Avec sa voix d’une ductilité impressionnante, ses mélodies luxuriantes et son univers empli de fantasmagories fascinantes, l’artiste a traversé la dernière décennie de façon productive et effervescente : il a produit 5 albums et mis en scène une fantaisie lyrique (« Le lac aux vélies » 2009), composé, joué et enregistré la musique de deux spectacles pour la compagnie DCA/ Philippe Decouflé, participé à de nombreux projets transversaux et transdisciplinaires, collaboré avec de nombreux musiciens (Daniel Darc, Bertrand Belin, Josh Homme de Queen Of The stone Age, Brody Dalle des Distillers, Dick Annegarn ou Dominique A …) et surtout fait des centaines de concerts, car la scène est le lieu où il s’exprime de manière la plus complète.
Nosfell tire de son enfance un univers poétique et hypnotique. Il y développe une langue et un territoire imaginaires, qu’il distille dans sa musique et ses spectacles depuis douze ans. Dans cette première création, il souhaite mettre en scène un conte cruel inspiré de son histoire personnelle, pop dans sa forme, onirique, chorégraphique et vocal.
Conception, écriture, performance Nosfell
Musique composée et orchestrée par Nosfell et Frédéric Gastard
Paroles de « Nuit des forêts » par Dominique A
Paroles de « Du côté des forêts » par Xavier Machault
« Ici, le sable » écrite et composée par Donia Berriri
Concept et réalisation scénographie Nadia Lauro
Création son Nicolas Delbart et Lucas Thiéfaine
Création lumière Yannick Fouassier
Conception costumes Eric Martin
Réalisation costumes Marion Egner
Dramaturgie Tünde Deak
Regard extérieur – assistanat Clémence Galliard et Anne Lenglet
Regard chorégraphique François Chaignaud
Développement (typo)graphique Jérémy Barrault
Régie générale, plateau et lumière Chloé Bouju
Régie son Maxime Drouot

Les Mystiques, ou comment j'ai perdu mon ordinateur entre Niort et Poitiers / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2018

Texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Éditions Les Solitaires Intempestifs
Avec la participation d’Éric Tillette de Clermont-Tonnerre
Dramaturgie Sarah Oppenheim

Avec Mathieu Genet, Bruno Gouery, Mireille Herbstmeyer, Flore Lefebvre des Noëttes, Lisa Pajon, Makita Samba

Création lumière Kelig Le Bars
Création sonore Nicolas Delbart
Création vidéo Christophe Waksmann
Régie générale Marie Bonnemaison
Régie lumière Grégory Vanheulle
Scénographie Alexandre de Dardel, avec la collaboration de Louise Sari
Assistanat à la scénographie Rachel Testard
Atelier de construction Le Préau – CDN de Normandie-Vire
Costumes et accessoires Olga Karpinsky
Administration, production Mathieu Hilléreau, Les Indépendances
Diffusion Florence Bourgeon

3 Ombres / Cyril Pedrosa / Mikaël Serre

2018

création PULP Festival 2018

d'après Trois ombres de Cyril Pedrosa (Delcourt, 2007)

adaptation Loo Hui Phang

mise en scène Mikaël Serre

assistance à la mise en scène Julie Fonroget

dramaturgie Katia Flouest-Sell

scénographie Sébastien Dupouey

musique Bertrand Belin / Thibault Frisoni

vidéo Sébastien Dupouey / Giuseppe Greco

lumière Henri Leroi

son Nicolas Delbart

régie générale Christophe Bremaud

avec Elina Lowenson / Cyril Pedrosa / Bertrand Belin / Thibault Frisoni

production La Ferme du Buisson - scène nationale de Marne-la-Vallée

Gotha / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2017

Texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Avec Clara Pirali, Raouf Raïs et Nicolas Senty
Et la participation de Julie Sicard de la Comédie Française
Création vidéo Christophe Waksmann
Création lumière Grégory Vanheulle
Régisseur son Nicolas Delbart
Scénographie et costumes Olga Karpinsky
Équipe du Moulin du Roc – scène nationale de Niort :
Régie générale Nicolas Bilheu
Remerciements à Martine Lagorce, Christophe Barrenes.
Production : Théâtre Irruptionnel.
Coproduction : Le Forum/scène conventionnée de Blanc-Mesnil, Le Moulin du Roc – scène nationale de Niort, Le Théâtre du Beauvaisis.

Quelques heures avant l’aube, le volcan qui domine la ville de Gotha décide d’entrer en éruption pour rejoindre la mer dont il est amoureux.
La pièce raconte les dernières heures de cette cité et de ses habitants…

Ce Qui Se Dit La Nuit / Vincent Debost

2016

La Fondation Alliance française est heureuse d’accueillir en son Théâtre

du 101 boulevard Raspail 75006 Paris

le 9 février à 21h30 et le 10 février à 20h30

le spectacle de Vincent Debost « Ce qui se dit la nuit » avec Jacques Weber, Jean-Baptiste Anoumon, Sarah Tick et Pauline Vaubaillon.

« Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour » 

Friedrich Nietszche

Le spectacle qui vous sera donné est né de l’envie de créer dans le noir une œuvre théâtrale.

De donner à entendre et ressentir des textes littéraires, poétiques.

Et de réunir voyant et non-voyant dans les mêmes conditions d’écoutes de la parole ou du geste d’un acteur en scène:

Un peu comme dans Pierrot le fou ou le cinéma était décrit comme « Une émotion » Ce qui se dit la nuit sera l’espace d’une soirée ; le lieu ultime du sensible.

Spleenorama / Marc Lainé

2014

Avec Odja Llorca, Bertrand Belin, Matthieu Cruciani & Guillaume Durieux.

 

Texte, mise en scène, scénographie et costumes : Marc Lainé

Musique et paroles des chansons : Bertrand Belin

Assistante à la mise en scène et régie plateau : Aurélie Lemaignen

Lumière : Kelig Lebars

Son : Nicolas Delbart

 

Retour de Marc Lainé au Théâtre de la Bastille après son succès en 2012 Memories from the Missing Room avec le groupe Moriarty. Fable sur la fraternité, la culpabilité et les amertumes, son dernier spectacle SPLEENORAMA est porté cette fois-ci par la musique de Bertrand Belin, musicien "live" mais aussi comédien hors pair qui incarne avec beaucoup de talent tous les "guitar heroes" disparus. Après quinze ans d'absence, Lucas revient dans la ville de province où il a grandi pour assister à l'enterrement de son ami d'enfance, Laurent. Ensemble, ils faisaient de la musique dans un groupe de rock. Confrontation au passé, ce voyage est lourd de "remords avant l’oubli". Retrouver ceux que l’on a quittés, Isabelle et Yannick, les deux autres membres du groupe, c’est déterrer les rêves perdus et faire apparaître les fantômes de l’adolescence. Avec beaucoup d’habileté, le metteur en scène Marc Lainé réussit à ressusciter les morts.

La Beauté, recherche et développements / Florence Muller

2013

La Beauté, recherche et développements, de Florence Muller et Éric Verdin

Mise en scène : Pierre Poirot

Avec : Lila Redouane et Florence Muller

On devrait tous pouvoir dire « j’ai droit à la beauté. »
On sera sauvé, on est là pour ça. Nicole et Brigitte nous sauveront de la peur, de la souffrance et de la mort. Conférencières, guides diplômées, elles connaissent la solution à tout, la Beauté. Elles nous entraînent à sa recherche. On prend des tapis roulants, des couloirs, on traverse des salles puis des prairies. On croise la perfection chirurgicale, l’apaisement bucolique, un vers de Rimbaud, la grâce du regard de l’amour. Sans décor ni accessoire, Nicole et Brigitte conduisent le public dans un « parcours Beauté », parc aux attractions multiples, avec danses loufoques, bains de jouvence, arrêts sur image et ballonnements intempestifs. Elles ont fait un triomphe à Avignon Off et un tabac au Petit Saint-Martin à Paris. Ovni culte, La Beauté, Recherche et Développements déboule au Rond-Point.
Coauteur et metteur en scène, Éric Verdin connaît bien les lieux. Il y a joué sous la direction de Daniel Mesguich ou de Jean-Michel Ribes. L’identité génétique du Rond-Point l’a imprégné. Idem pour Florence Muller, coauteure, comédienne de théâtre et de cinéma, à qui un professionnel du spectacle conseillait de recourir à la chirurgie pour perdurer dans le métier. Le diktat de la beauté et l’effroi du vieillissement se sont imposés comme sujets à catharsis. Ils en ont fait leur affaire et leur délire. Nicole et Brigitte, liftières, mannequins, hôtesses d’accueil, invitent au voyage hilarant dans les fantasmes du beau, qui confinent si vite au paroxysme de l’horreur. Pierre Notte

Dernières nouvelles de Frau Major / Pierre Mikaïloff Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2012

Avec Lisa Pajon, Nicolas Senty comédiens Pierre Mikaïloff narrateur Yan Péchin directeur musical et guitares Jean-François Assy violoncelle Arnaud Dieterlen ou Philipe Entressangle batterie Bobby Jocky basse

Yan Péchin, directeur musical, constitue à chaque représentation un plateau composé d’artistes interprètes différents, des proches d’Alain Bashung

Une production du Théâtre Louis Aragon

Pierre Mikaïloff, biographe d’Alain Bashung, a conjugué ses talents d’écrivain avec ceux de l’auteur et du metteur en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre pour concevoir cette fiction musicale. Dernières nouvelles de Frau Major nous raconte en texte, en musique et en image la rencontre de l’héroïne, Frau Major, avec le chanteur célèbre, son métier d'artiste, son succès tardif, ses maux, ses paroliers,

les grands moments de sa carrière, les petits riens du quotidien... Sur scène, des images du photographe Pierre Terrasson, trois personnages, des chanteurs exceptionnels accompagnés en live par le dernier groupe d’Alain Bashung, nous donnent à voir et à entendre "quelque(s) chose(s) de Bashung".

Panorama / Compagnie DCA Philippe Decouflé

2012

Avec Meritxell Checa Esteban, Julien Ferranti, Rémy-Charles Marchant, Ioannis Michos, Matthieu Penchinat, Lisa Robert & Violette Wanty

Mise en scène et chorégraphie : Philippe Decouflé
Costumes Philippe Guillotel

Coordination chorégraphique, costume et décor : Éric Martin
Éclairage et régie générale : Begona Garcia Navas
Musiques originales : Karl Biscuit, Hugues de Courson, Claire Diterzi, Sébastien Libolt & la Trabant, Nosfell & Pierre Le Bourgeois, Parazite système sonore (Marc Caro, Joëlle Colombeau, Spot Phélizon) & Joseph Racaille

Son : Nicolas Delbart
Films : Philippe Decouflé, Dominique Willoughby

Direction technique :Lahlou Benamirouche
Direction de production : Frank Piquard

Administration de production : Estelle Le Goasduff assisté de Raphaëlle Gogny & Juliette Médevielle

Variation bien plus que «reprise», Panorama tricote et décline l'histoire de la compagnie. On y trouve certaines séquences issues de spectacles précédents (Codex, Petites pièces montées, Shazam !...) et, pour la première fois depuis leur création, des oeuvres de jeunesse (Vague café, Jump). Mais aujourd'hui les filles dansent ce qui l'était hier par des garçons, ils font à cinq ce qui fût créé pour quatre et les petits gabarits jouent de ce qui était prévu pour les plus grands...

Les deux frères et les lions / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2012

Avec Lisa Pajon, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre & la participation de Christian Nouaux

Texte : Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Avec la participation de Sophie Poirey, maitre de conférences en droit Normand à l’Université de Caen
Mise en scène : Vincent Debost et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Création lumière : Sébastien O’kelly
Création son : Nicolas Delbart
Création vidéo : Christophe Waksmann
Musiques originales : Nicolas Delbart, avec la participation d’Olivier Daviaud
Régie lumière : Grégory Vanheulle

« Les deux frères et les lions » raconte la vie de deux frères jumeaux anglais issus d’un milieu pauvre qui vont devenir la dixième plus grosse fortune de Grande Bretagne.
A travers leur parcours d’autodidactes, c’est une histoire du capitalisme qui se raconte devant nos yeux.
Mais alors qu’ils ont triomphé de tout, que se passe-t-il, lorsqu’en 1990, ces deux frères milliardaires installés sur l’île de Brecqhou veulent faire hériter leurs filles respectives ?
Cette île, paradis fiscal faisant partie des îles anglo-normandes, applique alors un droit particulier : le droit normand, constitué d’usages juridiques remontant au droit franc et à certaines lois scandinaves. Et ce droit féodal établit un mode successoral privilégiant les fils.
Les deux frères en appellent à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour tenter de faire abolir ce droit barbare, et les habitants, eux, défendent leurs coutumes…

 

Metropolis / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2011

Avec Vincent Debost, Yohan Manca & Raphaëlle Misrahi

Texte et Mise en scène : Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Scénographie & accessoires : Pascal Crosnier
Costumes : Lisa Pajon
Création lumière : Anne Vaglio
Son : Nicolas Delbart
Régie lumière : Grégory Vanheulle
Régie générale : Guillaume Montis

« Métropolis » c’est l’histoire d’une nuit. Une nuit où une jeune femme et un jeune homme ont décidé chacun de leurs cotés et pour des raisons différentes d’aller danser au Métropolis.
De la piste de danse aux toilettes de l’étage zouk, du parking jusqu’au quai du RER à l’aube, de la zone fumeur au carré VIP, ils vont se croiser, se connaître, se reconnaître, se rater, se trahir et peut-être même s’aimer.
Histoire éternelle d’un amour contrarié mais qui devient singulier à l’ère du numérique et du virtuel, de l’identité nationale et d’une société de plus en plus coercitive… Comment se rencontre-t-on à l’ère du téléphone portable et de facebook ? Deux héros, puisque tout est fait dans cette discothèque pour que personne ne se regarde, ne se parle, ne se touche : Fumer tue ! baiser tue ! manger tue !
Road movie théâtral où les figures mythiques du videur-physionomiste, de la dame pipi érotomane ou du copain-qui-n’arrivera-jamais retarderont le moment où les amoureux se regarderont enfin au fond des yeux alors que le soleil se lève sur la zone commerciale….

Um Kulthum, tu es ma vie ! / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2012

Avec Distribution Romain Berger, Gérard Bourgarel, Mathieu Genet, Lisa Pajon & Farida Rahouadj

Texte et Mise en scène : Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Scénographie : Fanny Landsberg
Son : Nicolas Delbart
Création Lumière : Kelig Le Bars
Régie Lumière : Nicolas Miravete
Régie générale : Guillaume Montis

Um Kulthum de son vrai nom Fatima Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui, est née le 4 mai 1904 à Tmaïe El Zahayira (Egypte) et décédée le 3 Février 1975 au Caire.
Elle fut une chanteuse, musicienne et actrice égyptienne, icône incontournable du monde arabe.
De sa voix puissante et claire, Um Kulthum chante l’amour, la religion et la nation égyptienne. La diva reste dans les cœurs comme la « Cantatrice du peuple ».
La voix du « Rossignol d’Egypte » hante encore les cafés populaires du Caire, s’échappe des taxis et semble courir dans la brise alexandrine. Comme le disent si bien les égyptiens, il y a deux choses qui ne changeront jamais en Egypte : les pyramides et la voix d’Um Kultum.

Le Roland III La colère de Carles Magnes / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2008

Roland III

de hédy Tillette de Clermont-Tonnerre

mise en scène : Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

scénographie : Pascal Crosnier

costume : Pauline Biais

lumière : Xavier Baron

son : Nicolas Delbart

création au Nouveau Théâtre de Montreuil en 2008

Le Roland II La trahison de Ganelon / Hédi Tillette de Clermont Tonnerre

2007

Roland II

de Hédy tillette de Clermont-Tonnerre

mise en scène : Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

scénographie : Pascal Crosnier

costume : Pauline Biais

lumière : François Fauvel

son : Nicolas Delbart

création à la Maison de la culture d’Amiens en 2007

Le Roland, La vengeance de Marsile / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2006

Roland I

de Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

mise en scène : Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

scénographie : Pascal Crosnier

costume : Pauline Biais

lumière : François Fauvel

son : Nicolas Delbart

avec : lisa Pajon et Hédy Tillette de Clermont-Tonnerre

création au théâtre de Limoges en 2006

Marcel b / Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

2004

marcel B

de Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

mise en scène : Hédy Tillette de Clermont Tonnerre

scénographie : Fanny Landsberg

costumes : Pauline Biais

lumière : François Fauvel

son : Nicolas Delbart

création à la maison de la culture d’Amiens en 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titus Andronicus / William Shakespeare / Lukas Hemleb

2003

mise en scène Lukas Hemleb

traduction André Markowicz

assistante à la mise en scène Leïla Férault

scénographie Jean-Pierre Guillard assisté de Alice Puech

costumes Julie Scobeltzine

lumières Xavier Baron

son Nicolas Delbart

maquillages Karine Deest

 

avec Anne Alvaro, Roland Bertin, Pascal Bongard, Gaël Chaillat, Laurent Charpentier, Maï David, Jérôme Derre, David Léon, Mounir Margoum, Grégoire Oestermann, Julie Recoing, Hédy Tillette de Clermont-Tonnerre

 

Titus Andronicus nous met devant un défi particulier. Shakespeare, auteur de Titus Andronicus, est encore proche du monde médiéval : il introduit une répartition verticale en trois niveaux du plateau, dont les dessous représentent une fosse mais aussi l'Enfer, et les dessus à la fois les sphères du pouvoir séculaire et le Ciel. Au cinquième acte, il évoque des personnages allégoriques qui semblent issus d'un "mystère" du Moyen Age.

Le défi de Titus est de reconstituer théâtralement la démarche globale qui situe, par exemple, le premier acte dans la sphère supérieure d'un combat politique au plus haut niveau de l'Empire Romain, le deuxième dans une sphère où la densité sombre de la forêt et le cadre de la chasse marquent et soulignent l'éloignement de la cité et de la civilisation, où l'évocation du trou souterrain dissimulé sous des feuilles dont les taches de sang révèleront le meurtre qui y a eu lieu joue symboliquement avec des analogies salaces, mêlant trou, feuilles, sang dans une sombre allégorie de sexualité féminine dévorante...

L'époque dont Shakespeare est tributaire connaît un emploi des symboles qui est pour nous, dans le théâtre, de première importance. Le système des correspondances entre les constellations célestes, les humeurs humaines et d'autres macro ou micro phénomènes de l'univers rendaient l'homme lecteur du monde, déchiffreur d'énigmes, et le monde lui-même l'équivalent d'un livre plein de secrets et qui continue à être écrit. La pensée symbolique chez Shakespeare, en mutation permanente, est à la recherche continuelle d'une vision globale. Pour les contemporains de Shakespeare, le corps humain fait partie de l'écriture universelle, il peut être son objet, son support, voire son alphabet.

Les légendes des Saints et des Martyrs qui ont marqué l'esprit du peuple pendant des siècles, parfois plus que la Bible, sont l'exemple issu de notre héritage culturel qui montre en quelle mesure le corps ou la relique d'un corps est le territoire sur lequel se débattent différentes lectures du monde. Ce serait passer à côté de Shakespeare de concevoir en Lavinia uniquement la victime et non pas un mystère qui se révèle, la femme sanctifiée qui représente et incarne une souffrance universelle, la rendant visible et lisible. La macabre grammaire des membres coupés, et les sinistres calembours qui s'énoncent à ce sujet, renvoient à une dimension indicible qui dépasse l'entendement de l'homme.

Les personnages de Shakespeare apprennent par la souffrance. La question de la lisibilité du malheur est introduite par Shakespeare lui-même dans une formidable mise en abîme qui est un précieux épisode théâtral : Lavinia livre les clés de son destin en ouvrant un livre et en incitant à la lecture d'un passage des Métamorphoses d'Ovide.

“Titus Andronicus est sans doute la pièce de Shakespeare la plus sanglante, celle où le sang et la violence frisent le plus, pour notre goût encore et toujours victorien, le ridicule. Mais c’est aussi la pièce la plus hiératique, la plus, en quelque sorte, médiévale, allégorique. Elle est construite sur une image, - irregardable, indicible si elle est reproduite dans sa vérité : celle de Lavinia, les mains coupées, la langue coupée, sortant de scène avec, entre les dents, la main, coupée, elle aussi, de Titus”, écrit André Markowicz dans la préface de sa traduction.

Pour que cette pièce ne ressemble pas à une pitrerie grossière sur le thème de la violence, il faut la creuser à la fois avec sensibilité pour la pensée de son époque et avec curiosité pour le contexte historique actuel. Titus Andronicus est parsemé de ruptures, de péripéties invraisemblables, d'épreuves par excès qui nous renvoient à nous-mêmes, aux déséquilibres et désordres qui nous entourent, auxquels nous pouvons uniquement faire face en creusant le monde du présent.

Tout ce qu'il y a de disparate dans Titus Andronicus, que ce soit folie du héros, excès de violence, exagération cruelle ou dérision grotesque, dévoile sa logique dans la volonté, celle de Titus et la nôtre, de comprendre un monde incompréhensible.

Lukas Hemleb

Jean-Louis Trintignant / Apollinaire

2004

 

 

Apollinaire Poèmes à Lou - Zone

de guillaume Apollinaire

 

mise en scène : Marie-Hélène Sarrazin

lumière : Alain Poisson

musique : Erik Satie et Daniel Mille.

 

avec jean-louis Trintignant, Grégoire Korniluk et Daniel Mille.

 

Création à Lille et au théâtre de la Madeleine puis en tournée en 2004

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